La cybercriminalité est une dangereuse infraction

La cybercriminalité est l’ensemble des infractions pénales qui sont commises sur les réseaux informatiques. Elle est due à la mondialisation des réseaux sociaux ainsi que la démocratisation de l’accès à l’informatique. De nos jours, il y a plus d’un milliard de données volées et d’un dommage d’environ 400 milliards de dollars chaque année.

Les différents types d’attaques

Maintenant, la cybercriminalité est devenue de plus en plus développer car les délinquants utilisent plusieurs types d’attaques comme :

  • L’attaque de type conventionnel : elle utilise un support des technologies associées aux réseaux de communication et d’information. Le principal objectif est de profiter de la crédibilité des utilisateurs pour leur voler des renseignements confidentiels et s’en servir de manière illicite. Il existe de nombreuses infractions conventionnelles dont la fraude à la carte de crédit, l’abus de confiance et différentes escroqueries, les extorsions, l’usurpation d’identités, etc. Ces attaques sont en général motivées par des comportements immoraux, maladifs et malsains, et la cupidité.
  • L’attaque de type opportuniste : ce sont des attaques qui ne visent pas directement des gens ou des organisations spécifiques, mais dont l’objectif est d’avoir de nombreuses victimes que possible. Ses moyens d’agir sont la menace.
  • L’attaque de type technologique : depuis son apparition, elle a enregistré une grande évolution. Elle exploite principalement toutes les vulnérabilités de l’outil informatique. Les modes les plus classiques sont : les intrusions, le vol d’informations, les destructions de sites, les terroristes, le vengeur, l’installation de programmes-espions, et autres.

Elles ciblent soit la disponibilité, l’intégrité ou la confidentialité d’un dispositif informatique.

La lutte à faire

Afin de lutter contre ce grand fléau, les protections techniques sont loin d’être suffisantes en ce moment. Il nous faut une mobilisation de tous les acteurs, du citoyen de l’État et une coopération internationale sérieuse. Le développement de ce phénomène est très important, car selon les données reçues, il y a environ 120 000 personnes qui se font dérober leur identité par an sur internet, 8 victimes par seconde du cyber crime dans le monde et en 2012, 90% des sociétés américaines sont ciblées par le piratage. D’une part, nous avons mis en place le programme de cyber sécurité qui est un investissement de taille pour les États, car la sécurisation des systèmes d’information et de nouvelles technologies nécessitent une stratégie toute particulière et les efforts nationaux et internationaux se développent dans ce secteur. Par exemple, en 2013, l’Europe a créé un centre anti-cybercriminalité à La Haye dans les locaux d’Europol et en 2014, elle a mis en place une force d’action contre le cyber crime. D’autre part, il y a eu le renforcement de la coopération internationale par la signature d’une convention au niveau européen qui date de 2001.

Les sanctions pénales

Aujourd’hui, il existe une multitude de textes juridiques concernant la cybercriminalité. Par exemple :

  • Le fait d’accéder ou de se maintenir frauduleusement dans tout ou partie d’un traitement automatisé de données prévoit 2 ans d’emprisonnement et 60 000 euros d’amendes. Si le fonctionnement du système est altéré, la sanction augmente de 3 ans de prison et 100 000 euros d’amende.
  • Le fait d’entraver ou de fausser le fonctionnement d’un système de traitement automatisé de données, la peine est de 5 ans de prison et 150 000 euros d’amende. Si le traitement attaqué est à caractère personnel mis en œuvre par l’État, vous serez puni de 7 ans d’emprisonnement et 300 000 euros d’amende.

Des peines complémentaires sont également prévues pour les personnes physiques auteurs des infractions.